Dec 4, 2007

Ну так

Pour pallier mes deux posts trop geek, je vais essayer de parler d'autre chose (j'ai l'impression de me faire souffrance). Relayer des infos ce n'est pas dur, mais fournir du contenu c'est autre chose...

Bon parlons de la langue russe en elle-même. Je pense avoir sérieusement progressé depuis mon arrivée (heureusement diront certains). Dans mon groupe de langue, j'avais commencé au niveau upper-intermediary et je pense que c'était un bon choix. Je suis avec des Finlandais (trop à la ramasse), des Irlandaises et des Frenchies. Du groupe, ce sont les Frenchies les plus assidus (incroyable non ?).
À l'écrit, je suis clairement plus à l'aise. Les déclinaisons ne me posent presque plus de problème. À l'oral, par contre j'ai encore du mal : je dis des choses en russe mais quand les Russes me répondent, je ne comprends que la moitié (je devrais me filmer quand j'essaie de me faire comprendre avec la dame de la laverie, ça pourrait être marrant).

À l'inverse, les étudiants russes qui apprennent le français sont impressionnants. Un mec du programme Master arrive à lire le Monde sans trop de difficultés alors qu'il étudie le français seulement depuis un an et demi. C'est déconcertant...

Le point fort de cette langue, c'est l'économie de mots que peuvent avoir certaines phrases. Par exemple, le verbe "être" n'existe pas au présent et on peut parfois omettre d'utiliser le verbe "aller". Il n'y a pas d'articles comme "un" et "le". De plus, les Russes ont une utilisation spéciale des adverbes, en effet ils peuvent remplacer certains verbes.
Néanmoins, la logique de construction des phrases peut être totalement différente dans le sens où les mots se déclineront à un certain cas sans raison particulière.

Mon regret est qu'à la fin du semestre mon russe sera pas suffisamment fonctionnel pour être utilisé dans le monde du travail. J'aurais aussi pu faire davantage d'efforts pour parler avec les étudiants, mais leur niveau d'anglais est tellement élevé...

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